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Pourquoi tant
de goitres à Rosières et dans les pays alpins ?
En
fait, il n’y a pas que notre région à avoir été touchée comme semble le faire
croire l’article du Dr. Morel ci-dessus. Et une enquête de santé publique de
1840 montrait, sur 36 Millions d’habitants, 370000 « goitreux » et
« 120000 crétins ». S’il est vrai que chez nous, ce sont plutôt
surtout les régions montagneuses ou proches qui sont concernées, en fait il
serait plus juste de préciser « régions éloignées de la mer » car la
solution est là... : « L’eau de mer est le réservoir terrestre de
l’iode à la surface du globe. La teneur en iode de l’atmosphère et de l’eau de
pluie diminuant en s’éloignant des côtes, les régions les plus pauvres en iode
sont donc les zones montagneuses et les régions éloignées des océans ». De
plus, les aliments qui possèdent le plus d’iode sont les poissons, la viande à
l’inverse des céréales, des choux, etc. Les habitants de nos régions étaient
donc, de par leur fréquente misère, de toute façon défavorisés...
Pour
en savoir plus sur le crétinisme...
Mais
Rosières-aux-Salines est aussi un petit coin de paradis...
L’article du Sieur Morel se poursuit par une description flatteuse de notre
cité : « pour ceux qui n’ont jamais vu Rosières (« il y en
a, ne vous en déplaise ») » : « neuf ponts, dont trois
en bois sur la chaussée allant à Lunéville servent à l’écoulement des eaux
pendant les inondations. Le territoire de Rosières est un des plus fertiles du
département, à raison des diverses variétés de sol qu’on y rencontre;
toutes les céréales, toutes les plantes cultivées en Lorraine y
réussissent; on y trouve la vigne en grand et les vins, surtout du plat
pays, sont fort estimés... La plaine présente d’anciennes tourbières, d’une
admirable fécondité; le reste est un sol d’alluvions riche et fertile.
Sur les coteaux, on trouve des marnes et au dessous, de vastes bancs de sel
gemme... »

Rosières-aux-salines, depuis les hauteurs; au premier plan, les vignes... Cliquer sur la photo pour l'agrandir
Notre banban...
Une tour initiale, la tour de Reloge, ou
de l’horloge, puis tour Notre-Dame, existait depuis 1432, payée par le
duc René 2, 300 florins, en indemnité de maisons abattues devant
« la porte du petit pont ». « Le prévot avait de coutume,
au jour des Bures, à l’heure de midy, se trouver au bas de la porte du petit
pont, où l’on a de coutume tenir le siège de la justice... ». Notre beffroi
actuel fut construit (Claude Salmon, entrepreneur à Rosières), après
destruction préalable de la tour précédente par sécurité, en 1720. « Dans
le mur Est du passage Piéton (au premier niveau), de solides verrous condamnent
la lourde porte d’un cachot ». Une cloche sonne les heures, une seconde sonne les quarts et les demies.
Notre beffroi, notre banban, avec sa calèche... Cliquer sur les photos pour les agrandir
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