PROGRES et RENOUVEAU
Mieux vivre à Rosières
Le petit Pont
Il a été construit au Moyen-Age sur un bras de la Meurthe, canalisé au 17° siècle par un ingénieur des fortifications du duc de Lorraine :
"18 avril 1607, payé à Poirson Marion, arpenteur, juré, demeurant à Rosières, une journée et demi de travail, qu’il a vaquée avec Demenge, maçon dudit lieu, à toiser et arpenter le dit lieu « pour dresser un nouveau cours au moulin.".
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le canal du Moulin,15 m de large! |
quelle largeur, quelle quantité d'eau ! presque une petit Venise... |
Ce canal alimentait le moulin de la Croix, en amont ( aujourd’hui disparu), assez large pour que le moulin soit toujours approvisionné en eau: il faisait environ 15 m de large et 1m50 de profondeur !
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le même canal: sa largeur devait être impressionnante - cliquez sur les photos pour les agrandir
Le Moulin de la Croix
Il en est fait mention dès l572. La canalisation de la Meurthe quelques années plus tard a permis son plein essor...
L’eau entraînait les palles d’une grande roue, laquelle par un système de poulies, permettait à l’étage à la meule de moudre le grain, le tout produisant le " tac tac" coutumier des moulins, celui-ci s’accélérant lorsque le grain venait à manquer, par manque de résistance, d’où la chanson : « Meunier, tu dors, ton moulin bat trop vite...ton moulin bat trop fort... ». Mais les meuniers, réputés gros dormeurs, avaient inventé un ingénieux système pour être prévenus à temps, avec « un carré de bois posé sur le grain, relié à une clochette »: quand le niveau du grain baissait, la clochette se mettait à sonner*...
* d’après F.et A. Broyez
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images du canal de l'ancien moulin et du lavoir...cliquez sur les photos pour les agrandir
Au 19° siècle, se sont installées sur les rives du canal, une fabrique de draps, un foulon (moulin permettant de fouler les étoffes ou la laine), une minoterie et même des abattoirs ( actuellement bâtiments communaux,dans l'ancienne rue des abattoirs, renommée de nos jours rue Yvon Malpièce) .
En dessous du petit pont, se trouvait un lavoir auquel on accédait par quelques marches, aujourd’hui disparues. Longeant le canal, de l’autre côté de la rue, il y avait une « ruelle de la terre maudite ».
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