PROGRES et RENOUVEAU
Mieux vivre à Rosières
Les lieux de production en Lorraine - cliquer sur photos pour agrandir
|
|
|
Inscription qui était placée sur la porte principale de la saline en l’honneur de Christine du Danemark ..."La Très haute, très puissante, très excellente princesse Christine, par la grâce de Dieu, reine de Danemark, Suède, Norvège, des Goltis, Vandales, Slavons, duchesse de Schleswig-Holstein... Lorraine, Bar, Milan, comtesse de Joldenbourg, Delmenhorst, Blâmont, dame de... etc., l'an 1563, le 1° février a fait ériger la saline de fond en comble, laquelle avait été désertée 69 ans auparavant ».L'inscription était surmontée des armes de la duchesse de Lorraine, avec la fière devise « sed nunquame cadimus,stable dans l’ adversité.
Le sel en Lorraine au 18° siècle...
Finalement en 1760, l’établissement ferme pour cause de non-rentabilité. Il employait tout de même en 1750 : « un directeur-receveur, un receveur, un contrôleur, un inspecteur, un premier inspecteur des cuites, un second contrôleur de garde-magasin, un gradueur, deux charpentiers-gradueurs, un formateur de la potasse, un inspecteur des bois, un contrôleur de la bolée, un contrôleur des bois de chevaucheur, un livreur juré, sept ouvriers des loges, trente ouvriers des poêles, neuf maréchaux et serruriers, deux chantiers, deux tonneliers, trois balayeurs de cheminées et trois maçons »(Charles-Martin).
|
|
|
la porte des Anciennes Salines (l'inscription en l'honneur de Christine du Danemark a été effacée) et les haras. - cliquer sur les photos pour les agrandir
Qu’est-devenue la saline ?
Le haras a remplacé la saline ; on voit bien, sur le plan de l'entrée de la cité, il y a deux pages, que certains bâtiments sont restés : le bâtiment principal, face à l’entrée, le bâtiment le long de l’eau, qui a été aussi l'ancienne salle des fêtes de Rosières-aux-Salines... La maison du directeur a été construite depuis...Il persiste une porte monumentale ci-dessus dite « des Anciennes Salines »
La gabelle du sel ?
Le mot gabelle, vient de l’arabe kabala,taxe; il y eut une gabelle des vins, des draps... autour du sel, existe tout un vocabulaire: l’impôt était perçu par les fermiers généraux, le sel était entreposé dans les greniers à sel (environ 450), dirigés par un grenetier, parfois vendu dans les chambres à sel (simple magasin), les gabeleux en étaient les commis pendant que les gabelous,eux, récoltaient la gabelle, les francs sauniers étaient les contrebandiers (le plus célèbre était Jean Chouan, en Bretagne, (où le sel valait 1 sol la livre, alors qu’en Maine, la région voisine, c’était 11 sol la livre, et d’ailleurs, lorsque la Bretagne a été réunie à la France, elle a exigé comme privilège de payer le sel peu cher) coupables de pratiquer le franc-saunage ; car tout sel "non légal" était appelé "faux-sel".Certains le portait sur le dos (les « porte-cols »), d’autres plus malins se servaient de chiens pour le transport (moins dangereux) .